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Jusqu’aujourd’hui, les relations sadomasochistes sont taboues. Certaines personnes n’arrivent toujours pas à concevoir le fait que des gens ressentent du plaisir à souffrir ou à faire souffrir l'autre durant les rapports sexuels. Cela montre à quel point les principes de cette pratique demeurent un mystère pour un grand monde. Dans cet article, certains points concernant les pratiques SM seront mis en lumière afin que vous puissiez mieux appréhender le sujet.
1-Une véritable mise en scène
Dans l’imaginaire collectif, les pratiques SM sont considérées comme des rapports anormaux, venant tout droit des enfers. Cependant, ce n’est pas parce que des gens sont nombreux à le penser ainsi que c’est forcément vrai. Il faut pour cela déjà comprendre comment fonctionnent les relations sexuelles sadomasochistes.
L’idéal serait de parcourir ce site pour aborder la pratique sous un angle différent et plus juste. La première chose qu’il convient de retenir sur le concept, c’est qu’il s’agit d’un véritable scénario où les acteurs choisissent délibérément leur rôle. Pour que la scène masochiste soit considérée comme telle, il faudrait qu’il y ait au minimum un dominant et un dominé.
C’est ainsi que les protagonistes mettront tout en œuvre pour que la partie soit une véritable partie de plaisir. C’est ce qui peut parfois pousser ces derniers à intervenir leur rôle.
2-Tout le plaisir réside dans la douleur
Dire ça de la sorte, cela peut paraître un peu loufoque, mais certaines personnes puisent leur plaisir à travers la douleur. Et inversement, d’autres ont besoin d'infliger un bout de souffrance à leur partenaire avant de prendre leur pied. C’est ainsi qu’une relation sadomasochiste réunit au moins deux types de profils, à savoir le masochiste et le sadique.
Bien sûr, cela n’empêche pas l’exploration de la dimension amoureuse. C’est d’ailleurs ce petit plus qui fait des pratiques SM, une forme de relations sexuelles à part entière. L’objectif reste avant tout de ressentir du plaisir et d’en donner à son binôme. C’est pourquoi il faut toujours s’y préparer en amont. C’est une façon comme une autre de construire et d’assumer sa sexualité.
3-Rien à voir avec le statut social
Certains pensent dur comme fer que c’est une pratique qui se développe uniquement dans le rang des bourgeois. Cela dit, cette idée reste bien loin d’être absurde quand on se penche un peu sur les dépenses liées à l’achat des accessoires. Les masques à plumes, les tenues en cuir, les banquettes, ce sont des articles qui coûtent cher sur le marché.
Toutefois, les pratiques SM ne se reposent pas entièrement sur l’utilisation de ces genres d’accessoires. Bien vrai qu’ils peuvent apporter une nouvelle dimension à la scène. Néanmoins, on peut bien faire sans. Il suffirait de faire preuve d’imagination. Le plus important reste de trouver la formule qui fait monter le désir de soi et de l’autre.
4-Une relation entièrement consentie
De prime abord, le fait qu’il faut forcément infliger de la douleur à l’autre ou en recevoir peut laisser penser que les pratiques SM sont relations forcées. Mais détrompez-vous. Comme il est précédemment mentionné, les acteurs qui s’investissent dans ce scénario savent exactement de quoi il retourne. Ils sont parfaitement informés des implications de la pratique.
Ce sont donc des pratiquants qui font toutes connaissance de cause. Personne n’est contraint à subir des actes douloureux ou d’en infliger. Pour faire des pratiques SM une véritable réussite, il faut forcément asseoir un dialogue riche et profond. La communication et la confiance sont des piliers importants des relations sadomasochistes.
5-Des limites dans la mesure du possible
Il y a également cet aspect qui en intrigue plus d’un. Ce n’est pas parce que vous êtes consentant au départ que vous êtes obligé de continuer si vous ne vous sentez plus à votre aise. Il est possible de se résilier à tout moment. Il faut simplement en faire la demande. C’est pourquoi il est crucial de mettre l’accent sur l’aspect communication et confiance.
Certains couples s’appuient sur des safewords pour poser les limites lorsque le besoin se fait ressentir. Plus concrètement, il s’agit d’un code que les protagonistes utilisent pour prévenir que les limites admises sont atteintes. Dans ce type de relation, la notion d’obligation n’a pas sa place.